Ossature bois : introduction

Lexique

La liste qui suit est, sans aucun doute, loin d’être exhaustive. N’hésitez pas à me faire part en commentaire, des manques que vous y verriez pour que je mette à jour cet article.

Vocabulaire

Bois d’ossature : pièce en bois, de section la plus petite de 45mm minimum et de section la plus grande de 95, 120, 145, 180, 200, 220…
Lisse : bois d’ossature monté à l’horizontal en bois d’ossature.
Lisse d’ancrage ou semelle d’assise : lisse située entre la lisse basse et la dalle ou le soubassement, ancrée à l’aide de goujons sur l’arase, le surbot ou la dalle (partie en béton permettant de fixer les goujons) et sous laquelle on a placée une bande de rupture de capillarité et d’étanchéité à l’air.
Surbot : élément de maçonnerie pleine, permettant d’avoir une surface plane et de surélever les éléments d’ossature bois afin de respecter les 200mm minimum d’écart entre les éléments bois et le sol extérieur (imposition du DTU 31.2).
Bande d’arase : Bande située sous la lisse d’ancrage ou lisse basse, permettant de créer une rupture de capillarité (qui évite les remontées capillaires qui détérioreraient les éléments de l’ossature et ce qu’lis contiennent) et permettant de reporter les charges et efforts directement au sol ou sur les éléments de maçonnerie.
Traverse : bois d’ossature horizontal faisant tout ou partie d’un mur.
Lisse basse : lisse de même section que les montants servant de base à ceux-ci et servant de cadre au mur avec les montants d’extrémité et de lisse haute. Celle-ci peut être amenée à dépasser du mur ou non pour croiser les lisses d’ancrage et basse, et haute et de chaînage d’autres murs.
Lisse haute : lisse de même section que les montants servant de partie supérieure au mur (et de longueur identique à la lisse basse).
Lisse de chaînage : lisse située au dessus de la lisse haute et maintenant l’alignement des éléments de mur et accentuant la rigidité de la structure, s’alignant, en général, avec la lisse d’ancrage.
Montant : bois d’ossature monté à la verticale.
Liteau : élément d’ossature de faible section servant à fixer et maintenir de la paille ou servant d’élément de fixation à d’autres supports (bardage, panneaux…).
Traverse : bois d’ossature monté à l’horizontale, pouvant faire tout ou partie de la longueur d’un mur (traverse basse et haute d’une fenêtre, par exemple).
Linteau : bois d’ossature placé sur chant (section la plus petite servant de base) permettant de reporter les charges sur les côtés de l’ouverture, au dessus de laquelle elle est placée.
Allège : Partie de mur situé en dessous d’une ouverture.
Raidisseur ou montant de renfort : montant venant doubler les montant latéraux d’une ouverture pour rigidifier les côtés de celle-ci.
Solive : Pièce de bois placée à l’horizontale, placée sur chant, constitutive d’un plancher.
Muralière : Solive placée contre mur afin de recevoir les solives traversantes constitutives du plancher. Les solives traversantes reposent sur des sabots ou des tasseaux (qui servent de support sans découpe pour les solives traversantes ou avec réalisation d’un pas, si on veux des muralières de même hauteur que les solives, ou pas).
Entretoises ou étrésillons : élément d’ossature, venant se placer entre solives traversantes, de manière perpendiculaire, en quinconce, pour renforcer la structure et empêcher sa déformation.
Panne : élément d’ossature placée à l’horizontale, mise en place pour recevoir la couverture.
Panne sablière : Panne placée au point le plus bas de la couverture.
Panne fâitière : Panne placée au point le plus haut de la couverture.

Tenon : Le tenon est la partie mâle d’un assemblage, sans quincaillerie, de charpente, venant dans la mortaise (partie femelle dans lequel vient se loger le tenon)
Mortaise : La mortaise est la partie femelle de l’assemblage tenon-mortaise.

Queue d’aronde : Assemblage sans quincaillerie

Sabot : pièce métallique servant à recevoir les solives constituants un plancher.